Arrivée du Seigneur de Vienne le Chateau

Nouvellement anobli par le Baron d’Autry, son suzerain, le jeune Seigneur de Vienne le Château, s’en vint au Ban de la Noblesse de Champagne pour quérir ses clés.

Le Bon jour mon brave. Erwin Maledent de Feytiat, Seigneur de Vienne le Château, je suis venu chercher mes clés… enfin pour autant que l’aveu soit déposé

Le garde ne somnolait presque pas aujourd'hui. Ainsi était-il relativement vaillant quand un nouveau venu se présenta. Il regarda le blason du jeune homme, ainsi que les dessins des vélins entreposés à côté delui. A défaut de savoir lire, il savait comparer des dessins.

Nan j'suis désolé Messire, j'ai rien de tel dans mes papelards... Faut qu'vous rameniez votre aveu d'octroi, qu'vous avez du signer lors d'votre cérémonie... Ou qu'au moins l'héraut il a fait...

Erwin ne fut pas surpris de la réponse du garde. Tout en fouillant dans sa manche, il sourit au Garde et en sortit un manuscrit.

J’ai juste une copie de l’aveu. Il lui tendit le parchemin.

Citation :

Par la présente nous, Rhân de Crocy, maréchal d'armes de France, vicomte d'Avize, baron de Boiscommun, seigneur de la Beslière-sur-Thanaise, de Villemurlin et des Fontaine de Chappée faisons acte de la demande du baron Aurélien de Maledent, baron d'Autry quand à l'octroi de la seigneurie de Vienne-le-château sise en la baronnie d'Autry à messire Erwin Maledent de Feytiat.

Après recherches héraldiques dument entérinées, le fief de Vienne-le-château est bien seigneurie vassale de la baronnie d'Autry.

Après consultation d'armoriaux, les armes se référant à la dite seigneurie sont: "mi parti : au premier d'azur semé de croisettes recroisettées d'or aux deux bars adossés du même, au second de gueules aux cinq annelets d'or ordonnés en sautoir"




Ci-joint une lettre patente de messire Aurélien de Maledent dûment authentifiée attestant de sa volonté d'octroi d'une seigneurie à messire Erwin :
Citation:
Nous, Monseigneur Aurélien Maledent de Fetiat, Archevêque de Bordeaux, Baron d'Autry depuis le décès de feu mon père Guidonius Maledent de Feytiat, souhaite octroyer le fief de Vienne le chateau à notre cousin germain Erwin Maledent de Feytiat, dict Erwin.de.turenne. Résidant à Varenne, il est à même de pouvoir gérer ledit fief et nous représenter en ce duché de Champagne.

Fait à Bordeaux, ce 4 janvier 1458


Par notre scel, actons ce document comme valide et conforme aux règlements Héraldiques et attestons avoir été témoin de l'échange des serments vassaliques entre l'octroyant et l'octroyé.

Faict le neuvième jour du mois de mars 1458 sous le règne de nostre souverain le Roy Levan le troisième de Normandie.

Mais mon fils, il n’y a pas urgence, la Champagne à d’autres préoccupations actuellement que l’accueil d’un petit Seigneur. La patience est une vertu mon fils, c’est même la vertu essentielle à qui veut survivre dans ce Royaume.
D’ailleurs puisque nous avons le temps, je vous invite à réciter la prière fondamentale de notre Église.



Sans même s’en apercevoir Erwin, redevenait le professeur du séminaire Grégorien de théologie.

Si cela ne vous dérange pas, je vais m’asseoir sur cette pierre et profiter des rayons du soleil tout en lisant le livre des vertus. Cela sent le printemps, la sève monte aux arbres.

Il tira des fontes de son cheval, un imposant volume et s’installa comme il l’avait dit, occultant le reste de son environnement